Rénover son logement, une décision qui demande réflexion en amont, autant sur le plan financier qu’en termes de durée, mais qui peut s’avérer véritablement rentable, notamment au niveau de la consommation énergétique. Refaire les murs, les vitrages, les sols et encore les combles peut contribuer à faire baisser considérablement les factures d’énergie. Rénovation intérieure, un levier efficace pour économiser de l’argent et de l’énergie.
Rénovation intérieur : les principes et les bases
La rénovation intérieure consiste à redonner une seconde jeunesse à un intérieur vieillissant. Peinture, menuiseries, vitres, sols, murs, tout est à refaire. C’est l’occasion d’ajouter une plus-value à son logement mais aussi de le rendre moins énergivore. Dans les grandes lignes, la rénovation intérieure consiste surtout à améliorer l’isolation thermique pour minimiser les besoins en chauffage et climatisation, qui représentent environ 62% de la facture d’énergie finale. C’est prouvé : un logement mal rénové, mais isolé, consomme plus. Or la précarité énergétique touche plus d’un consommateur sur cinq en France, un chiffre qui risque fort d’augmenter, vu qu’une nouvelle hausse du prix du kWh d’électricité est prévue pour janvier 2018…
Les combles
Les combles représentent le plus grand point faible d’une maison en matière de pertes de chaleur : ⅓ des déperditions calorifiques dans un logement passent par les combles. Dans un chantier de rénovation intérieur, porter une attention particulière à l’aménagement et à l’isolation des combles peut avoir des conséquences extrêmement bénéfiques sur votre consommation énergétique. La pose d’un isolant est la technique la plus courante pour isoler ses combles. Si vous avez des combles perdus : l’isolant est disposé directement sur le plancher. Si vos combles sont aménagés, le plus simple est d’isoler les rampants (murs en pente) par l’intérieur : on casse le parement, pour placer l’isolant derrière.
Les murs
Sur une maison non isolée construite avant 1975, 20 à 25 % de la chaleur s’échappe par les murs. C’est le deuxième poste de déperdition énergétique, sur lequel on réalise des travaux après avoir isolé le toit. Attention, avec ce type de rénovation, les professionnels et constructeurs ont tendance à privilégier l’isolation par l’intérieur au détriment de celle par l’extérieur, pourtant plus efficace, car elle protège l’ensemble de la maison.
Les planchers bas
Les planchers bas représentent 7 à 10% des pertes de chaleur sur une maison non isolée d’avant 1975. Isoler ses planchers va permettre d’améliorer encore un peu la performance énergétique de son logement… et encore une fois, de gagner en confort.
Les vitrages
Fenêtres et ouvertures vitrées sont loin d’être les trous dans la passoire énergétique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les fenêtres ne représentent que 10 à 15 % des pertes de chaleur, sur une maison non isolée datant d’avant 1975. Si vos menuiseries et vos vitrages sont froids en permanence et laissent filtrer l’air, la pose de double ou triple-vitrage peut suffire à régler le problème. Autre point : les nuisances sonores, véritable stress au quotidien, sont considérablement atténuées avec des double-vitrages.
Ce n’est qu’une fois la nouvelle isolation en place de la maison que vous pourrez vous concentrer sur la question de la ventilation, et celle du chauffage. Deux éléments essentiels au confort thermique des occupants, mais qui doivent être pensés et installés en fonction de vos nouveaux besoins.
Pour mieux comprendre l’importance des travaux de rénovation, cette infographie du site Fournisseur-Energie vous explique les modalités d’évolution du prix du kWh d’électricité et son impact sur la facture d’énergie.
Pour plus d’informations sur l’actualités des tarifs du fournisseur historique et leurs évolutions : https://www.fournisseur-energie.com/edf-fournisseur-historique/tarif/